DustEthic en une phrase
Standard ouvert pour agréger des micro-dons crypto et effectuer un versement groupé vers l’ONG, traçable, avec répartition en unités crypto.
DustEthic est-il une entreprise ?
Non. DustEthic est un standard ouvert et un projet open-source. Chaque « relayer » qui l’implémente reste responsable légalement de son service, de sa conformité et de ses flux.
Qui paie les frais de gas ?
-
Donateur: possible « gasless » via Account Abstraction (AA, EIP-4337) avec paymaster ou via permit de jetons quand supporté. Sinon, le donateur paie les frais réseau classiques.
-
Versement groupé: payé par le relayer depuis sa réserve de gas. Filet de sécurité: conversion minimale documentée on-chain si nécessaire.
Combien reçoit l’ONG au final ?
Montant net ONG = Somme des dons − frais réseau − éventuels frais de conversion/slippage − commission du relayer.
Résultat typique observé visé: 85 à 95 % du total collecté. La ventilation détaillée doit être publiée par le relayer à chaque versement.
Commissions ?
Recommandation 5 à 8 %, maximum 15 %, affichée comme pourcentage de la crypto donnée et visible avant la signature. Les relayers doivent afficher clairement leur structure de frais.
Fenêtre d’agrégation ?
1 à 3 mois maximum, paramétrée par le relayer et affichée publiquement avec une date estimée de versement.
Jetons et réseaux supportés ?
L2 en priorité: ETH, USDC, USDT sur Optimism, Arbitrum, Base.
L1 optionnel selon les coûts. Polygon PoS possible si le gas en POL est géré.
D’autres réseaux peuvent être ajoutés si le relayer respecte le Standard.
Puis-je annuler un don ?
Non, une fois minée une transaction est immuable. Tant que la transaction est en attente, l’annulation peut parfois être possible côté wallet mais n’est pas garantie.
Volatilité ?
Les parts sont fixées en unités crypto. La valeur fiat varie jusqu’à la conversion éventuelle. Les stablecoins réduisent la volatilité sans l’éliminer.
Sécurité ?
Côté donateur, flux non-custodial. Côté relayer, garde temporaire des fonds agrégés avant versement, avec bonnes pratiques recommandées: multi-sig de trésorerie, adresses ONG en allowlist, séparation comptable par ONG, audit avant mainnet, bug bounty après lancement, limites de taux et monitoring.
Transparence et preuve de don ?
Chaque don a son hash on-chain. Le relayer publie un reçu d’agrégation liant les dons individuels au versement groupé, idéalement via preuve de Merkle et un récapitulatif de frais. À défaut, un journal public des transactions et des montants versés est le minimum.
Reçus fiscaux ?
DustEthic n’émet pas de reçu fiscal. Seule l’ONG ou son partenaire fiscal reconnu peut émettre un reçu, selon la loi locale.
Critères d’éligibilité des ONG ?
Définis par chaque relayer. Le Standard recommande au minimum: vérification juridique, contrôles sanctions/AML, preuve de contrôle du wallet, et transparence d’utilisation des fonds.
Montants minimums d'un don ?
Pour l’efficacité, les dons sous un seuil peuvent être retardés jusqu’à atteindre un seuil agrégé. Seuils définis par le relayer et affichés.
Remboursements et erreurs d’adresse ?
Les remboursements ne sont pas garantis. En cas d’erreur, contactez immédiatement le relayer. Les fonds envoyés à une mauvaise adresse sont généralement perdus.
Don en fiat ?
Non natif. Les relayers peuvent proposer des convertisseurs tiers. Dans ce cas, des frais et obligations KYC/banque peuvent s’appliquer.
Portefeuilles compatibles ?
Tout wallet EVM classique pour les dons standards. Le « gasless » exige un smart account compatible EIP-4337 et le support du réseau par le paymaster du relayer.
Confidentialité des données ?
Aucun PII requis pour donner on-chain. Optionnellement, un email peut être fourni pour des notifications. Les relayers doivent publier leur politique RGPD.
Restrictions géographiques et sanctions ?
Des restrictions peuvent s’appliquer selon le pays du donateur, de l’ONG ou du relayer, et les listes de sanctions. Les relayers doivent bloquer les flux interdits.
Gouvernance et évolution du Standard ?
Propositions via GitHub et canaux communautaires. Les versions du Standard sont publiées avec notes de version et période de transition.