Il est quand même hallucinant qu’en 2025, il n’existe toujours pas une commission ou un registre qui attribue des noms uniques aux crypto-actifs - comme pour les noms de domaine.

Quand on tape ETH, cela devrait désigner l’Ether d’Ethereum. Point. Pas une copie exotique ou un token miroir sur un réseau improbable.

Aujourd’hui, c’est la jungle. Des milliers de jetons partagent les mêmes tickers : ETH, USDC, HYPE… chacun sur son réseau, chacun avec ses règles, ses contrats, ses frais, ses bugs.

Résultat : des utilisateurs piégés, des swaps ratés, et des pertes évitables. Pour un écosystème qui se veut “avant-gardiste”, c’est un comble. Et il faut le dire clairement : cette confusion n’arrange personne, sauf ceux qui profitent de la complexité.

Mais le pire, c’est que cette confusion est presque devenue “normale”. On s’y habitue, on s’y perd, et on finit par l’accepter.

Le problème n’est pas technique : c’est une question de langage partagé. Si le Web a pu se mettre d’accord sur des URL uniques, le Web3 peut bien faire de même pour ses tokens.

Et si on faisait simple ?

Un préfixe clair, lisible, universel : USDC@circle, ETH@mainnet, HYPE@hyper. Pas besoin d’autorité centrale, juste une convention commune. Une norme ouverte, adoptée volontairement.

DustEthic n’a pas vocation à réglementer - mais à clarifier. Et si certains wallets ou relayeurs veulent tester cette approche, libre à eux. Le standard est là, ouvert, simple et humain.

Conclusion

En voulant me débarrasser d’un “token exotique”, j’ai fait trois swaps, payé trois fois des frais, et découvert un problème que beaucoup vivent sans même le voir : la confusion des noms.

Alors non, nous n’allons pas “changer le monde”. Mais on peut, au moins, lui donner un nom clair.


👉 Lire la suite : Proposition de convention de préfixe pour clarifier les tickers multi-chaînes

0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x